Mobilité durable : les initiatives de l’Ademe au salon Autonomy
Les 19 et 20 mai 2021 ont eu lieu le salon Salon Autonomy, le salon international dédié aux solutions de mobilité durable. L’événement a été l’occasion pour l’Ademe d’échanger avec des professionnels du secteur sur les futures actions en termes de logistique urbaine.
Le salon Autonomy 2021 organisé par l’Ademe
Le salon Autonomy, organisé par l’Ademe (l’Agence de la transition écologique d’Île-De-France), a pour objectif de réunir les entreprises innovantes du secteur de la mobilité, les usagers et les services publics, pour imaginer et promouvoir de nouvelles formes de mobilités.
Cette année, en raison de la situation sanitaire, la 6e édition du salon Autonomy a eu lieu en visio-conférence. L’année dernière, déjà, le salon avait pris le format 100% digital.
Pour la première fois, le salon Autonomy a accueilli, cette année, des villes et régions en tant que partenaires. Autrefois présentes en tant que visiteurs, les villes et régions sont désormais, et plus que jamais, invitées à prendre part aux discussions et partager leurs initiatives en termes de mobilités vertes. Ainsi, la ville d’Helsinki et la région de Baden-Württemberg en Allemagne, pour ne citer qu’elles, ont été des partenaires de cette 6e édition.
Cette collaboration entre grandes villes et groupes de tailles diverses de la logistique est la preuve d’une prise de conscience d’autant plus grande en termes d’enjeux environnementaux.
Mais l’événement majeur de ce salon Autonomy a été la table ronde mise en place par l’Ademe, organisateur du salon.
La table ronde de l’Ademe
Autour de la table ronde de l’Ademe, on trouvait des gérants de coopératives ou entreprises du secteur de la logistique, et des membres des services publics.
La table ronde a débuté par un résumé de la situation actuelle par Tristan Bourvon, ingénieur logistique à l’Ademe au service du transport et mobilité. Ainsi, comme l’a indiqué Tristan Bourvon, le secteur de la logistique urbaine représente 500 millions de colis/an livrés en France, 20 % du trafic et 30 à 50 % de la pollution.
Suite à cela, diverses solutions ont été présentées lors de cette table ronde. Plusieurs engagements ont été tenus par les acteurs de la table ronde :
- diminution du nombre de véhicules polluant à Paris dans les trois prochaines années,
- développement de la livraison à vélo ou véhicule électrique,
- création de postes dans le secteur de la mobilité verte.
Christophe Schmitt du groupe de transport et logistique Heppner a mis en garde sur “les fausses bonnes idées [qui] émergent en ce moment”. Il a notamment évoqué sa crainte concernant la volonté de passer au 100% électrique. Si l’électrique peut-être une solution durable écologiquement et économiquement, l’électrique nécessite, selon lui, beaucoup de temps pour être mis en place. Le directeur des relations institutionnelles d’Heppner a insisté sur l’importance de varier les solutions écologiques comme le gaz naturel par exemple.
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