Les véhicules de livraison autonomes vont faire leur apparition en Californie

La Californie va très prochainement autoriser la circulation de véhicules de livraison autonomes sur les routes américaines. Si des questions se posent toujours, il s’agit tout de même d’une avancée considérable dans ce secteur en perpétuelle évolution.

Les premières autorisations accordées par le DMV

Le département des véhicules à moteurs (DMV) de Californie aux États-Unis va délivrer ses premières autorisations pour la circulation de véhicules de livraison autonomes à compter du 17 janvier 2020. Pour pouvoir se déplacer en toute légalité sur la chaussée, ces derniers devront toutefois peser moins de 4,5 kilogrammes.
Le DMV accordera en effet des premiers permis aux entreprises désireuses de réaliser des tests ou d’offrir immédiatement à leurs clients une solution de livraison autonome sans pilote humain.
La société Waymo est pour l’heure la seule à disposer d’une autorisation pour effectuer des tests sur les routes californiennes. Mais d’autres entreprises ont fait part de leur intérêt pour disposer elles aussi du droit de mettre en circulation des véhicules de livraison autonomes, à l’image du célèbre constructeur américain Ford ou de l’innovante société de robotique Nuro.

Des questions toujours en suspens

Pour pouvoir réaliser des tests avec des pilotes de secours, les professionnels intéressés devront bien entendu montrer patte blanche. Les autorités californiennes attendent en effet des preuves de la réussite de premiers tests et exigent que les pilotes en question soient spécialement formés.
Pour prétendre à faire des tests de véhicules sans conducteur, le DMV juge indispensable de mettre en place un lien avec un opérateur compétent et de prévoir un dispositif pour les autorités. Bien entendu, les appareils utilisés doivent se conformer aux dernières normes de sécurité en matière de véhicules autonomes.
Enfin, pour une entreprise qui souhaite obtenir un agrément à des fins commerciales, les attentes des autorités sont encore plus poussées. Il sera ainsi nécessaire de mettre en place des enregistreurs de données pour chaque véhicule de livraison et un dispositif pour lutter contre les cyberattaques. De même, les véhicules auront pour obligation de démontrer leur fiabilité et d’être en capacité de partager des informations à distance en cas de problème.
Mais s’il s’agit d’un progrès remarquable dans l’univers de la livraison autonome, le fait de voir les premiers véhicules rouler en autonomie pose tout de même quelques problématiques. Par exemple, comment seront gérés les cas d’accidents avec ces véhicules de livraison ? Ou encore, les colis seront-ils suffisamment sécurisés dans ces moyens de transport sans chauffeur ? Toutes ces questions devront trouver des réponses dans les prochains mois.

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